Manu et sa galaxie rock
Il faut imaginer une petite chambre d’ado où il est impossible d'entrer parce qu’une batterie y prend tout l’espace. C’est celle du frangin qui n’en veut plus. On est en 1989. La platine vinyle est poussée au maximum, « Money for Nothing » démarre. Et un gamin qui s’accroche à ses baguettes pour imiter Terry Williams. C’est à cet instant que l’esprit est entré.
Tout commence donc ici pour Manu, dans une chambre, en débardeur et bandana sur le front. Et puis, arrivent les années 1991 & 1992 et son blast musical ! « Nevermind », le black album de Metallica, « Blood Sugar Sex and Magik », et surtout « Rage Against the Machine » !
Une seule idée en tête, intégrer un groupe.
« Blind Witness » sera le premier. Le métal-fusion à l’état pur, la violence des riffs mêlée à la fureur des textes. Puis un second, grunge cette fois-ci. Manu s’ouvre alors aux créations musicales mêlant le théâtre et les arts du cirque, aux accents jazz-pop. « Hoppi Mnafek » lui permettra par la suite de voyager autour des rythmes reggae-ska-latino, entouré d’une section cuivre et de musiciens talentueux.
Mais l’envie de revenir aux sources est plus forte. La galaxie rock le rappelle. On est en 2010.
Manu intègre alors « The Divorcers » pour y jouer une musique aux influences multiples qui vont du rock australien, au heavy blues, en fleurtant avec le Glam Rock et le Heavy métal.
Aujourd’hui, avec 9 Moons Ago, l’histoire musicale de Manu prend un nouveau souffle. Un groupe et des musiciens qui lui permettent de sublimer ses inspirations dans un rock à la fois puissant, envoûtant et délicat.